INTRODUCTION AU LIVRE RECOMMENCER LE JAZZ
Si le précédent livre de Wilpac WLA sur la mélodie (DICTIONNAIRE DE LA MÉLODIE) apparaît comme un consistant complément alimentaire, il fallait bien l’aliment de base. Il fallait l’essentiel de la mélo. Il fallait une étude de base plus solide et plus claire sur la question de la mélodie.
La notion d’arpège n’est pas optionnelle quand on veut pratiquer la mélodie. Et elle n’est pas détachable de la notion des accords, tous les types d’accords usuels.
C’est pourquoi le livre RECOMMENCER LE JAZZ va être au cœur de ces questions techniques liées à la maîtrise graphique, visuelle et inter-tonalitaire des accords, à travers des exercices mélodiques très conséquemment construits.
Et quand on dit Jazz, on ne peut pas échapper à la question des 251. Cette chose ternaire née du cycle très instinctif des quartes s'impose à vos sens naturels, et c'est justement pourquoi en harmonie comme en mélodie, elle reste le débat central. Et c'est comme ça sur toute la planète.
Aucun musicien passionné ne résiste au désir de faire un solo. L'improvisation apparaît comme ce qu'il y a de plus titillant, même si dans le fond, elle ne devrait pas être la priorité jusqu'à ce qu'on soit sûr d'avoir une bonne base à son instrument.
La bonne base réside dans votre capacité à accompagner convenablement des chansons, correctement et même richement, s'il s'agit d'un instrument d'accompagnement.
Elle réside dans votre capacité à produire un son acoustique propre et précis aux notes justes, s'il s'agit des instruments monophoniques, à souffle précisément.
Néanmoins, quand on est sous la
direction d'un Coach sérieux et conséquent, on peut bien démarrer l'improvisation très tôt sans aucun risque de mal apprendre.
Pourquoi RECOMMENCER LE JAZZ ? Parce que, dans le contexte ouest-africain ici, ''le jazzman'' n'a souvent pas étudié le jazz. Généralement, il s'imagine que c'est l'ensemble des choses dissonantes, et alors, il se trouve les moyens de sonner mal, et c'est ce mal qui portera le nom du jazz. Mais est-ce vraiment de sa faute ? On ne peut pas vraiment lui en vouloir s'il n'a jamais eu des moyens de proximité qui l'aident dans un langage qu'il est réellement capable de saisir.
Tant qu'il ne trimballe que des livres écrits dans une langue qu'il ne comprend même pas, et qui s'adressent d'ailleurs à une cible dont les défis ne sont pas du tout les mêmes, il ne fera qu'une chose à la fin : il va les déposer sur sa table d'accueil à la maison pour dire aux visiteurs qu'il étudie. Mais ce sera tout le contraire.
Le vrai jazz brise toutes les barrières frontalières et temporelles. Et même quand il brise des lois musicales aussi, il connaît d'abord très bien les lois avant de les briser. C'est cela qui lui permet de savoir quand on brise la loi, et quand on ne la brise pas. Alors, recommençons le jazz.
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